Soirée "beaujolais nouveau" chez Nicole & Serge Menozzi, Président.

vendredi 22 novembre 2019

Soirée Beaujolais nouveau à Mesnay chez les Menozzi

C’est une tradition et Serge a à cœur de perpétuer cette rencontre Rotarienne autour de ce légendaire fleuron de notre culture bien française !

Cette date du Jeudi 21 Novembre 2019, a été choisie cette année pour la mise en perce des tonneaux de Beaujolais nouveau, et ça tombait bien…c’était une soirée Rotarienne !

Soirée avec conjoints au Clos Blanchot où Nicole & Serge ont reçu une quinzaine de personnes avec la chaleur de l’accueil qu’on leur connait .

 

Tout d’abord un apéritif « crémant de Bourgogne »…avec « cake au boudin noir » qui a précédé la réunion statutaire où le Président avait des choses à dire !

Après les remerciements d’usage et les absents excusés, Serge est revenu sur la soirée avec Joëlle la Gouverneure, où avait été mise en suspens une remise de Distinction du District, récompensant une action Rotarienne.

Guy Vasset a reçu la sienne pour son action « espoir en tête » mais cette même distinction n’avait pas pu être remise à Viviane Brun, absente de la soirée, pour son action au bénéfice d'Aviron-Santé...... ce que le Président a accompli lors de cette soirée. (photo ci-contre)

Après un rappel de l’Agenda à venir, que vous trouverez sur le « bulletin mensuel » ou sur le « Site du Club » Serge a donné la traduction de cette coutume du « beaujolais nouveau »……..

 

Le « Beaujolais nouveau »

Le 8 septembre 1951, un arrêté paru au Journal officiel dispose que les vins d'appellation d'origine ne peuvent être vendus qu'à partir du 15 décembre . Cependant, suite aux réclamations des syndicats viticoles, une note du 13 novembre 1951 précise « dans quelles conditions certains vins peuvent être commercialisés plus tôt sans attendre le déblocage du 15 décembre ». C'est cette note qui de fait a créé l'appellation « beaujolais nouveau ».

Pendant les quinze années suivantes, la date fut variable, et ce n'est qu'à partir de 1967 qu'elle fut fixée au 15 novembre jusqu'en 1985, année lors de laquelle elle fut fixée au troisième jeudi de novembre, d'une part pour des raisons de calendrier, car il tombait trop près du jour férié du 11 novembre (anniversaire de l'armistice de 1918), d'autre part pour des raisons pratiques, car il arrivait que cela tombe un week-end.

Le beaujolais nouveau est produit sur l'ensemble de l'aire d'appellation des beaujolais et beaujolais-villages, soit sur une zone de 55 kilomètres de long entre Mâcon au nord et L'Arbresle, près de Lyon, au sud.

L'essentiel de la production est faite avec du gamay.
Le gamay noir à jus blanc est un cépage précoce, débourrant tôt. Il est un gros producteur (il peut atteindre des rendements de plus de 200 hectolitres par hectare)

La production du beaujolais nouveau représente environ 450 000 hectolitres, variant selon les années, soit un tiers de la production de l'ensemble du vignoble du Beaujolais (regroupant les appellations beaujolais, beaujolais-villages et les dix appellations communales).

La vinification du beaujolais nouveau fait appel à la méthode de la vinification beaujolaise, qui utilise notamment la macération carbonique. Il s'agit de faire macérer les grappes entières environ quatre jours dans des cuves saturées en CO2. Ce dioxyde de carbone est obtenu en faisant d'abord fermenter une partie de la récolte (10 à 30 %) en fond de cuve, foulée et levurée, auquel on rajoute le reste de la récolte dont les grappes doivent être le plus intact possible (non éraflées et non foulées, les baies ne doivent pas être écrasées) L'ajout de gaz carbonique artificiel est possible en complément, à titre d'inertage du milieu, pour la protection contre l'oxydation du moût.

La vinification est ensuite poursuivie classiquement par une fermentation alcoolique puis malolactique.

Les contraintes techniques de commercialisation rapide imposent aux vinificateurs d'assurer des fermentations rapides, et d'éventuelles filtrations après la vinification, le tout suivi immédiatement de la mise en bouteille.

Ce procédé de vinification carbonique et d'élaboration rapide favorise la production de vins légers et délicats.

La robe a une intensité peu soutenue, légère, de couleur rouge, rubis, à reflets rouges violets.

Le nez a des arômes fruités, aux nuances amyliques (bonbon anglais, banane, vernis à ongles) dues à un ester, l'acétate d'isoamyle, qui caractérise ces vins nouveaux. L'arôme amylique étant très caractéristique et reconnaissable, des levures ont été sélectionnées en ce sens , elles produisent cette molécule en proportions plus importantes.

L'ensemencement des cuves pour la fermentation alcoolique peut être fait par la levure Lalvin 71B, qui favorise notamment les arômes amyliques15. La tendance actuelle est d'évoluer vers des arômes moins simplificateurs en sélectionnant d'autres souches de levures qui donnent des arômes de fruits rouges. La macération carbonique intervient désormais faiblement dans la vinification16

La bouche a une structure peu tannique, légère, donnant des vins faciles à boire.

En contrepartie le beaujolais nouveau n'est pas un vin de garde, du à sa faible structure, il ne se conserve pas plus de quelques années. Les arômes fruités et flatteurs, eux, évoluent rapidement en des arômes plus traditionnels.

 

Discussions ensuite sur les arômes où d’un commun accord…il n’y a pas de « banane »…mais plutôt des « fruits rouges »….tout ça qui a mis en appétit avant de passer à table …..pour déguster le « Beaujolais nouveau » présenté par Serge….

Nicole a préparé une « méga » gratinée, une savoureuse soupe à l’oignon dont il n’est rien resté tant elle a été appréciée…et il y en a qui ont fait « chabro »…..

Ensuite, un assortiment de charcuteries a été arrosé de divers autres « beaujolais »….le saucisson, le jambon et les rillettes à Guy…au savagnin, ont fait le bonheur des deux tables dressées par nos hôtes !

Les fromages « bourguignons », faits à point, dont les plateaux ont été plusieurs fois visités ont permis de poursuivre le périple liquide en beaujolais !!!!!!

Pour terminer, dans cette ambiance chaleureuse et amicale, le dessert , délicieux gâteau fourré apporté par Monique et Bruno Gatto a mis la note finale à cette belle soirée rotarienne avant de repartir…sous la pluie !!!